Témoignage de Noémie

Née dans une famille chrétienne, j’ai toujours entendu la Parole de Dieu. J’aimais beaucoup cette ambiance d’amour et de paix qui m’entourait, c’était un climat rassurant pour un enfant. Toute petite déjà, je croyais en Dieu, je savais qu’il avait créé toute chose et je croyais en son Fils, mort sur la croix. Je savais que Dieu m’aimait et que je devais lui obéir. Ma foi était simple et spontanée : Jésus est là et Il m’aime, voilà tout ! Jusqu’à mon baptême, à neuf ans, je me suis contentée de peu, j’avais besoin de sécurité ; Il était là.

 Proverbes 29:25  : Celui qui se confie en l’Eternel est en sécurité.

Je ne percevais pas encore l’immensité de son Amour pour l’Homme pécheur.

Ensuite, arrivèrent les années des études secondaires et leur lot de tribulations : moqueries, critiques, rejet, … A l’époque, je pensais : « Pourquoi moi ? Qu’ai-je donc de si différent ? » Cela était plutôt égoïste de ma part, parce qu’en parlant aujourd’hui avec mes amis, je sais que de nombreux autres élèves ont subi bien pire. A cette époque, (j’avais 14 ans) un dilemme est survenu dans mon esprit : « Vais-je sacrifier ma foi au profit de mon intégration ? ». Je savais que je resterais six longues années dans cette école et je voulais, à tout prix, mettre fin à cette horrible période. Il était facile de croire en Dieu, lorsqu’il n’y avait aucune épreuve. Alors, je fis, plus ou moins inconsciemment, le choix d’être comme tout le monde. Quand j’y repense, cette question que je me suis posée révélait un grand manque de sagesse, qui dura des années. C’était de la lâcheté et une absence de connaissance de la personne de Jésus, qui a souffert et qui a surmonté tant d’épreuves ! Plus tard, j’ai compris qu’être « comme les autres » signifiait être « sans foi, ni loi »

De 13 à 16 ans, j’ai vécu ainsi dans la médiocrité. Un jour, après de nombreux égarements que connaissent la plupart des adolescents aujourd’hui, Dieu m’a permis de comprendre. Je me sentais si mal, si sale, si seule. Mon péché avait créé un abysse entre Dieu et moi, entre ma famille et moi, il m’avait brisée. Il était impossible de faire marche-arrière, impossible (pour moi) de tout effacer. A ce moment-là, je sus que je n’avais qu’une seule possibilité : retourner, comme le fils prodigue, à mon Père céleste.

 Psaumes 107:20  : Il envoya sa parole et les guérit, Il les fit échapper de la fosse.

Ça a été, et c’est toujours, difficile pour moi d’abandonner tous mes péchés à Ses pieds, de demander humblement pardon, de Le laisser agir complètement, Le laisser me rendre meilleure et plus pure.

 Psaumes 118:1  : Louez l’Eternel, car il est bon, Car sa miséricorde dure à toujours !

Grace à Lui, j’ai enfin compris l’ampleur du sacrifice de Jésus sur la Croix, pour nous les hommes. Je me suis mise à lire la Bible avec intérêt et joie. Quelques versets m’ont beaucoup aidé :

 Jacques 1:12  : Heureux l’homme qui supporte patiemment la tentation; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment.

 Matthieu 10:22  : Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé.

Désormais, ayant décidé que la persévérance serait mon mot d’ordre, les épreuves sont toujours là (l’épreuve de notre foi produit la patience. |  Jacques 1:3 ), mais j’ai pris conscience que je ne suis pas la seule à avoir des difficultés. Moi, contrairement à beaucoup, j’ai la chance de connaître La voie, l’Ami par excellence. C’est désormais là que mon cœur se trouve, et je voudrais, autant qu’il se peut, annoncer cette Bonne Nouvelle :

Jésus-Christ a souffert sur la croix et il est ressuscité, Il est le Fils de Dieu qui nous aime tous et il est prêt à nous pardonner.

| Noémie. |